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    Le 5 mai célèbre la Journée Internationale de la Sage-femme. Partout dans le monde, des femmes deviennent mères, des enfants naissent. Leur santé nous tient à coeur, de même que leur bien-être émotionnel. Partout dans le monde, les conditions entourant cet événement peuvent être difficiles, chacune à leur échelle.

    L'International Confederation of Midwives souligne le rôle essentiel des sages-femmes auprès des femmes
    Pour appuyer l'appel de l'ICM, dix bloggeuses et blogueurs sages-femmes ont imaginé un monde où leur profession n'existerait pas...

     

    Je pourrai vous la faire version apocalyptique, du sang, des morts, de la haine et du désespoir. Mais je vais rester simple. Factuelle. Il y a plein de systèmes de soins où les sages-femmes existent peu, voire pas du tout.

     

    Sans sage-femme, une femme enceinte fera suivre sa grossesse par un médecin. Gynécologue ou généraliste. Elle se préparera à la naissance et à la parentalité, quand même. Avec d’autres gravides elles se réuniront sur des ballons pour parler de leurs espérances dans une grande salle de la maternité où elles se seront inscrites.

    Là, une infirmière ou une auxiliaire de puériculture exposera les diverses modalités de l’institution. Quand venir, comment se passera l’accueil. On donnera des informations sur l’agencement des chambres, l’heure des visites mais aussi, le suivi en salle de travail, quelles perfusions, quelle analgésie etc…

    Puis, la femme enceinte se mettra à contracter. Accueillie par l’infirmière d’accueil des urgences, prise en charge par une infirmière obstétricale. Cette dernière aura le droit d’effectuer un toucher vaginal et de diagnostiquer la mise en travail. Une fois en salle de naissance, la patiente sera monitorée, le fœtus également et on retranscrira tout cela sur un écran dans la salle de soins où le médecin responsable de la salle pourra les étudier. Les examens vaginaux seront effectués par l’infirmière. Si le travail stagne, le rythme cardiaque faiblit ou autres problèmes, cette dernière en réfèrera au médecin responsable de la salle qui ajustera les prescriptions. D’ailleurs, à dilatation complète on l’appellera pour assister l’accouchement. Il suturera au besoin. Révisera au besoin.

    Le nouveau-né sera confié au pédiatre pour qu’il effectue son premier examen.

    Puis, la patiente sera transférée en suites de couches. Les infirmières , aides-soignantes et auxiliaires de puériculture passeront plusieurs fois, constantes, soins de cicatrice, mise en place de l’allaitement. Le médecin fera sa visite une fois par jour. Autorisera la sortie et rédigera les ordonnances. La visite post-natale sera assurée par le médecin ayant suivi la grossesse.

    Pour la rééducation périnéale, il y aura le kiné. Pour le suivi pédiatrique classique, le pédiatre ou le généraliste. Pour l’allaitement, le pédiatre ou le généraliste. Puis, la vie gynécologique de la mère reprendra et elle reverra son gynécologue ou son généraliste pour sa contraception, ses frottis etc…

     

    Un monde sans sage-femme est parfaitement possible. Mais cependant en France, elles existent. Ce sont des professionnels médicaux exerçant en toute indépendance. Leur compétence est large autour du suivi gynécologique de prévention et de la prise en charge de la grossesse, de l’accouchement et du post-partum. Dans le texte ci-dessus, selon le système périnatalité français, vous pouvez remplacer médecin (généraliste, gynécologue ou pédiatre) par sage-femme à chaque fois. Vous pouvez également remplacer infirmière ou kiné par sage-femme. Un seul professionnel pour tout un tas de situations. On tient là la vraie particularité de la sage-femme : elle n’en a aucune propre si ce n'est la connaissance de la femme, de sa patiente et de sa physiologie. Elle exerce son métier de manière transversale: obstétrique, pédiatrie, urgences, anesthésie… avec au centre la femme, sa famille et sa santé.
     

    Au sein de l’exercice médical, sage-femme est une des rares spécialités où le patient est au centre, dans son tout, et non morcellé en différents organes. Alors oui, ils ou elles sont remplaçables… mais… ça ne serait pas un petit peu dommage ?

    Le 5 mai, journée internationale de la sage-femme. Brève occasion pour promouvoir ce métier particulier, parfois raillé (check Odile) et je l’espère, aux compétences souvent appréciées.

     

     

    Laissez-vous guider par les mondes sans sage-femme de :
    10lunes : http://10lunes.canalblog.com/
    Ella : http://ellaetvalentin.blogspot.fr/
    Bruit de Pinard : http://bruitsdepinard.canalblog.com/
    Miss Cigogne : http://misscigogne.overblog.com/
    Marjeasu : http://marjeasu.blogspot.fr/ 
    Ellis Lynen : http://ellis-lynen.over-blog.com/
    NiSorcièreNiFée : http://nisorcierenifee.wordpress.com/
    SophieSageFemme : http://liberteegalitematernite.com/
    Jimmy Taksenhit : http://orcrawn.fr/

     

    EDIT: Vidéo créée par les étudiants sages-femmes de Toulouse reprennant les compétences du métier, spécialement pour l'occasion


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  • Il pleure dans mon coeur comme il pleut sur la ville ; Quelle est cette.... Ahem... Pourtant il est question d'amour et de haine. C'est peut être moins pire.

     

    Vous ne pouvez pas le louper, depuis quelques mois on nous assène une actualité trépidante, celle du Mariage Pour Tous. Une loi consensuelle passée sans heurt dans de nombreux pays qui malheureusement ont vu leur nom rayé de la carte pour cause d'Apocalypse homosexuelle. Cette loi est importante pour un petit nombre de français, donnera un statut juridique à des dizaines de miliers d'enfants vivant dans des familles homosexuelles, et pour l'immense majorité de la population, cela ne changera rien. Rien, pourtant on nous martèle cette actualité. On nous impose ce débat rempli de vide. Ce débat insultant.

    Les "anti" volent à un tel niveau que j'en ai honte pour eux, honte de l'image qu'ils donnent de la France. Et à côté, il y a toute les personnes non hétéro s'en prenant plein la gueule depuis des mois. Une accumulation d'insultes. On leur rabache qu'à eux seuls ils vont détruire le pays, la famille, qu'ils veulent le mal de leur progéniture, et qu'on les aime bien tant qu'ils ferment leur gueule et ne demandent rien. Le climat se détériore tellement qu'on brandit la violence comme moyen d'empêcher ces odieux êtres non hétéro de nuire. Si je vivais au Moyen-Age, cela ne me choquerait sans doute pas... Mais si on est entrain de vivre un grande reconstitution historique, pourquoi se contenter des simples non hétéro ? Incluons les roux ! Ces gens sont les représentants de Satan. Même combat ! Et s'il y en a qui s'offusquent de juger quelqu'un sur sa couleur de cheveux, je lui réplique que le juger sur son orientation sexuelle l'est tout autant.

    Les agressions physiques envers les homosexuels se médiatisent (je n'oserai pas dire qu'elles se multiplient, c'était un fait déjà acquis), l'homophobie se décomplexe. Et à cette responsable lilloise de la Manif' Pour Tous qualifiant l'agression dans un bar homosexuel en marge de sa manifestation, d'initiative citoyenne (*), j'ai envie de lui répondre qu'on n'a pas la même définition d'un acte citoyen.

    Donc l'orientation sexuelle est quelque chose de bien dérisoire. Ca ne change pas grand chose à quelqu'un. On s'en fiche autant que la couleur de ses poils. C'est vraiment du même niveau. Ca ne modifie pas une personnalité et si on me lance "oh ben si, gay c'est tout une culture, y'a une communauté blablabla" Ué... tout autant qu'il y a une communauté hétérosexuelle. La "communauté homosexuelle" est une invention regroupant un certain nombre d'individus dont certains vont effectivement être homosexuels, d'autres friendly d'autres, d'autres... Ils sont nombreux, très nombreux les homo hors milieu pensant que leur orientation ne les définit pas assez pour être caser dans une "communauté" pour ce seul fait.

    L'orientation sexuelle, on peut le dire, c'est d'la merde. L'hétérocentrisme aussi tient. Ca me gonfle totalement qu'on suppose que tout le monde est de fait hétéro. Et, parce qu'effectivement j'ai eu des histoires amoureuses avec des personnes dotées de seins on me colle directement l'étiquette homosexuelle. Des fois je corrige, des fois, fatiguée, non. Je ne me considère PAS DU TOUT lesbienne, pas plus que je suis hétéro. Dire que je suis bisexuelle serait également abuser le dictionnaire si bien que je n'ai PAS DU TOUT envie de répondre à ces questions. L'amour, la sexualité, c'est tellement mouvant, rigolo, futile parfois, amusant et passionnant, pourquoi faudrait-il le rationnaliser pour le mettre dans des cases ? C'est tellement trop triste. Tellement trop triste de dire à 18 ans "ué je suis hétéro et basta". On n'en sait rien. Etre humain c'est déjà bien. Eprouver des choses c'est déjà quelque chose. Ca se suffit. Après ce n'est que mon avis... loin d'être majoritaire.

    Alors donc, cette fameuse orientation sexuelle est au centre de toutes les haines. Et, un "'j'aime les gays" est aussi débile que "j'aime les hétéro" et pourtant... Comme si les gays étaient une seule et même personne. Le gay c'est celui qui va sortir de l'hélicopter du SAMU pour soigner ton infarctus et celui qui va t'emmerder au guichet de la SNCF. Enfin. Bref. Hein ?

    Je pense alors à tous ces gens qu'on traine dans la boue, à tous ces enfants vivants sans soucis jusque là à qui on dit que leur famille n'est pas un vraie, qu'ils n'ont pas le droit d'avoir la même protection qu'une famille hétéroparentale. Je pense à ces jeunes qui découvrent la sexualité, et que se prennent l'Apocalypse en plein face. Ca me peine. A la limite, moi je suis grande et n'espérait pas grand chose des gens. On soulève en ce moment un gros tas de fumier et tout ça gratuitement, pour le plaisir de faire du mal sous prétexte de sauver la France du Moyen-Age. Les jeunes "anti-" trop contents d'avoir enfin trouvé un peu d'action, un but à leur vie pépère, les vieux réac heureux de pouvoir enfin crier leur haine qu'on leur avait demandé de taire... Tant d'énergie gâchée.

    Bientôt la loi sera définitivement votée. Les violences se tasseront peut-être, ou peut-être que je viendrais ici raconter mon agression. Je ne sais même plus. Et puis, il y aura la loi sur la Famille, le débat sur la PMA et ça recommencera.

    Je pensais pourtant qu'on n'était pas loin. Qu'après cette avancée législative on pourrait sereinement revendiquer le droit à l'indifférence. Mais non. On reste encore et toujours au droit d'exister, d'être respecté et traité d'égal à égal. L'indifférence j'aimerais tant.

     

     (*) cf JT de 13h sur France 2 du 18/04/13

     

    Les copains autour du sujet:
    Thatou
    Chatboudin
    Dr Kalee


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  • La premère fois que j'ai eu affaire à la gendarmerie nationale, ce fut à l'hôpital.

    23h, le téléphone sonne, ils vont venir pour qu'on effectue un examen sur une jeune femme portant plainte pour viol. Le gynécologue réquisitionné arrive, ouvre la salle de consultation, on les reçoit. Sur la réquisition, ça ne colle pas. Les gendarmes se sont trompés sur la date. Le malaise est palpable. Ca finit en "on va la refaire et on vous la fera passer dans la matinée".


    On fait rentrer la patiente, elle ne parle pas beaucoup. Le médecin demande si elle a des traces de coups, des hématomes. Ce n'est pas très concluant. Après, il effectue les prélèvements vaginaux. Et moi, je fais la prise de sang pour les différentes sérologies. L'ambiance est plutôt lourde. Et puis, quand tout se termine, je demande tout de même en lui montrant les étiquettes servant à identifier les prélèvements: "Vous vous appelez bien Mademoiselle Azerty Qwerty ?" Elle me répond que oui. Sauf que ça s'écrit Azerti Quiquerty... Gros blanc. On reprend les papiers des gendarmes. On voit le nom et le Azerty Qwerty partout, et même, une erreur dans la date de naissance. Ils sont gênés, le médecin s'il n'avait pas trop tiqué sur la date de la réquisition, commence un peu à s'énerver. Ils ont fallis foutre en l'air tous les prélèvements...

    Alors oui c'était la nuit, leur motivation n'était pas des plus vive... mais zut quoi.

    Je ne me suis plus jamais retrouvée dans une telle situation par la suite mais ça m'a bien vacciné à le pas lire, vérifier et relire ce qu'on me met sous le nez. Même si la personnes en face est censée être un tout puissant défenseur de la loi. Parce que certe, l'erreur est humaine, mais quand même...


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  • Les étrangers. Ils arrivent en France, sans le sous, et on les héberge, on les nourrit sans contre partie. En face, il y a le français, blanc, pauvre et pour lui, que dalle.

    C'est un postulat qu'on entend en débutant une conversation dans tous les bons bars PMU qui se respectent. Ou en repas de famille. Ou en salle de pause. Ou... Ou... Et je ne vaux surement pas mieux. Je suis la première à pester devant les laveurs de pare-brise à l'oeil supplicant.

     

    Madame Focon de Neige et  sa famille ont récemment mis les pieds sur le sol français. Elle même, une fillette de 4-5 ans, une femme enceinte, un homme, et une grand-mère. Madame Focon de Neige vient d'accoucher. Pas d'Aide Médicale d'Etat de droit commun possible pour elle car elle vient de l'Union Européenne (donc en situation régulière) et ça ne fait pas trois mois qu'elle vit en France. Son séjour à l'hôpital est donc payant. La blague. Elle est contente d'avoir un toit pour la nuit. Et cerise pour le gâteau, un accompagnant majeur peut même rester avec elle. Elle choisit la femme enceinte. Avant, ils étaient logés en herbergement d'urgence par le 115. C'est l'hiver, il fait froid, il y a plus de places qu'à l'accoutumée mais parfois ça ne suffit pas.

    Vers 16h elle me demande le téléphone pour appeler et trouver un endroit où les autres pourront dormir. Elle fait le 115. Ne parlant pas vraiment français la conversation est difficile. Elle dit juste son nom de famille, apparemment les personnes à l'autre bout du fil connaissent la situation de cette famille. Elle comprend qu'elle doit rappeler à 19h, lorsque les lits seront débloqués.
    A 19h, je redonne le téléphone, elle ne comprend pas vraiment, je prends le relais. Pas de place pour ce soir, ils ne sont pas prioritaires... elle a une chambre à l'hôpital. Il faut rappeler demain.

    Demain à 16h je rappelle. Toutes les lignes sont occupées. Au bout d'un temps certains j'arrive à avoir quelqu'un. On me dit que je n'ai pas à appeler, qu'il faut que ce soit la personne concernée "Oui mais elle ne parle pas français" "Ah... Bon.". Ils me disent qu'ils connaissent la situation délicate de cette famille, qu'ils inscrivent le nom, qu'il faudra rappeler à 19h au cas où, mais que le nombre de places n'est pas en adéquation avec le nombre de demandes. A 19h je rappelle, mes collègues me disent que ce n'est pas à moi d'appeler. "Oui mais elle ne parle pas français."  "Ah... Bon". Pas de place, il faut retenter demain.

    Durant trois jours j'appellerais de nombreuses fois le 115. A 16h et à 19h. Et... ce n'est vraiment pas évident de les joindre du premier coup. A chaque fois ils n'auront pas de place.

    Alors, la famille s'organise. Tout le monde quitte la chambre au plus tard le soir, et arrive au plus tôt le matin. La grand-mère et la fillette squattent la salle d'attente des urgences gynécologiques la nuit. L'homme, on ne sait pas.

     

    Les équipes du 115 font surement tout ce qu'elles peuvent avec les moyens dont elles disposent.

    Mais... ceux qui pourraient être tentés de croire que les étrangers sans le sous sont de gros assistés vivant comme des rois, allez-y, appelez le 115 pour voir. Essayer d'avoir quelqu'un au bout du fil pou esperer peut-être avoir un lit de camp dans un gymnase parce que c'est l'hiver. C'est une expérience intéressante.


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  • Chez moi, j'apprécie vivre dans le luxe. Le luxe de ne pas avoir à prendre de décision "Pizza ou Burger ce soir ?" Oh.... 'sais pas... Et puis surtout, le luxe de pouvoir abandonner. Lorsque je n'arrive pas à ouvrir le pot de cornichons je peux laisser tomber dès les premières secondes, ne pas me fatiguer et le donner à mon docteur l'oeil supplicant. En quelques secondes je peux ainsi me délecter d'un délicieux légume sans avoir subi de vilaines choses du genre, une rougeur de la main.

    A la maternité, c'est différent. Si pour certains gestes on peut facilement passer la main Allo uiiiiiii ? La madame, j'arrive pas à la perfuser.... Pour d'autres, on n'a pas vraiment le choix, on doit continuer, ne pas abandonner et peut-être même, réussir. Ses situations sont relativement rares à l'hôpital où on a des collègues plus ou moins expérimentés, mais existent tout de même. Ainsi, je me rappelle d'une bonne grosse difficulté aux épaules lors d'un accouchement. La tête sort sans encombre majeur puis vient le moment des épaules. Je sens l'épaule antérieure au toucher, elle est engagée dans le bassin, ce n'est pas une dystocie, mais elle ne vient pas facilement pour autant. Je demande à la maman de pousser, mes collègues la mettent en position adéquate (Mc Roberts pour les connaisseurs, avec même un poing sus-pubien) mais je transpire sous le masque. Ce moment me parait interminable, en réalité il a peut-être duré une minute, je sais pas... et c'est déjà long pour le dégagement des épaules, mais on m'aurait dit dix, j'aurais trouvé ça probable. Donc voilà, la maman pousse, j'abaisse la tête rien ne vient, elle pousse encore, j'abaisse encore, je me dis bon sang, je commence une traction douce dans l'axe sacro-coccygien, ça avance d'un milimètre. J'ai chaud, j'ai l'impression de pas y arriver et là, j'ai grave envie de passer le pot de cornichons à ma voisine. Je regarde la patiente, mes collègues, ils n'ont pas l'air dans ce trip, alors je me dit que non... l'abandon n'est pas une option et je dois sortir autre chose que la tête... On continue donc, je re-tire douchement mais fermement, j'ai peur de l'élongation du plexus brachial, mais je reste dans le bon axe, l'épaule antérieure est bien engagée et de toute façon, il faut que le bébé sorte maintenant. Alors, milimètre par milimètre ça avance et l'enfant finit par naître. Je demande à ma collègue de le prendre rapidement et de l'examiner car la naissance fut un brin chaotique. Je file vite la retrouver, il va bien, pas de plexus brachial, et il retourne auprès de sa mère.

    Ces situations sont rares mais font d'autant plus apprécier le confort d'un chez-soi douillet. Alors oui, des fois je peux être pénible à ne pas vouloir m'engager, à passer la main, botter en touche, mais c'est un petit plaisir que je m'accorde et que je sais apprécier parce qu'ailleurs, dans ma vie professionnelle de moi vêtue d'un pyjama, je n'y ai pas droit.


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